par Dominique Raizon
Article publié le 09/12/2008 Dernière mise à jour le 10/12/2008 à 09:45 TU
Suite à la découverte d’un gisement d’ambre, en 1996, dans l’Oise (au nord de Paris), les scientifiques en ont analysé un échantillon pour identifier la structure moléculaire de ces résines végétales fossilisées. Ils ont utilisé une technique dite de résonance nucléaire (RMN) afin de connaître la composition chimique de la substance. Comparant cette dernière à celle d’ambres découverts dans les Pays Baltes, la formule s’est avérée inédite.
Poursuivant leurs recherches pour trouver l’espèce d’arbre dont proviendrait alors ce gisement, les scientifiques ont alors comparé la substance à la résine d’arbres actuellement connus et, chimiquement, la parenté serait établie avec un arbre qui pousse en Amazonie, l’Hymenaea oblongifolia!
«Comprendre la biodiversité, sa composition, son état, ses origines, mais aussi ses dynamiques et les mécanismes qui y sont associés» constitue l'objectif que s'est fixé le Muséum national d’Histoire naturelle pour les années à venir.
Dans un tel contexte, les disciplines que sont la chimie et la biochimie ont un rôle important à jouer pour décrire les dialogues moléculaires mis en jeu lors des interactions entre organismes. L'étude des molécules qui interviennent dans les processus adaptatifs des organismes est une clé pour la compréhension de la dynamique évolutive des espèces.
Pour en savoir plus :
Consulter le journal en ligne du CNRS
A propos de plantes ...
30/06/2005 à 06:17 TU