par Michèle Diaz
Article publié le 24/04/2009 Dernière mise à jour le 24/04/2009 à 15:38 TU
La plus importante et la plus répandue des maladies parasitaires tropicales est responsable chaque année de plus d’un million de décès. Le paludisme touche 4 personnes sur 10 à travers le monde et principalement les personnes vulnérables comme les femmes et les enfants. Un enfant est tué toutes les 30 secondes principalement en Afrique sub-saharienne.
Au Mozambique, une baisse de 90 % du taux de mortalité et de morbidité
La multiplication des initiatives nationales et internationales a permis de faire reculer cette maladie, et ces deux dernières années l’Afrique du sud, le Swaziland et une partie du Mozambique ont réussi à faire baisser le taux de mortalité et de morbidité de 90 %. Au Rwanda et en Zambie, le nombre des cas a baissé de 60 % grâce à l’accès aux médicaments et aux moustiquaires imprégnées.
Parallèlement, la recherche progresse et les premiers résultats encourageants en matière de vaccin pourraient voir le jour d’ici 5 années.
Directeur du centre de recherche sur le paludisme à l’Université de Bamako au Mali
« D'ici 2015 on disposera de médicaments efficaces à 50%, ce qui n'est pas suffisant; d'ici 2025, on peut espérer avoir mis au point des médicaments qui auront 80% d'efficacité.»
Les stratégies de prévention et thérapeutique ont pourtant leurs limites… certains médicaments inefficaces continuent de circuler parce qu’ils sont moins chers et peuvent à terme déclencher des résistances aux nouvelles combinaisons d’artémisinine ou ACT. Seuls 2 % de la population y ont accès.
Prix trop élevé des médicaments
L'un des obstacles dans la lutte contre cette maladie infectieuse reste, pour grand nombre de malades, le prix trop élevé des médicaments.
Afin de rendre les traitements accessibles, un dispositif international de financement -associant plusieurs organismes : l'agence Unitaid, le partenariat "Faire Reculer le Paludisme", et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme- vient d’être mis en place ; il est doté d’un budget d'environ 230 millions de dollars pour les deux premières années.
directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
« Le Fonds mondial négocie avec les fabricants pour que ces derniers nous vendent le médicament à 1$ par traitement. Sur ce dollar, nous payons 95 cents et le pays d'Afrique acheteur, 5 cents.»
Pour en savoir plus :
Consulter les sites
- de l'Organsiation mondiale de la Sante (OMS)
- de l'Institut Pasteur (Francre, Paris)
- l'Agence universitaire de la francophonie/ Dr Ogobara Doumbo
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