par RFI
Article publié le 08/07/2009 Dernière mise à jour le 09/07/2009 à 15:10 TU
Les principaux pays pollueurs renoncent à diviser par deux leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Pourtant, s’ils veulent atteindre l’objectif des 2°C à ne pas dépasser par rapport aux niveaux pré-industriels -sans précision quant à l’année de référence-, ils devront freiner et reconsidérer leurs dépenses énergétiques.
L'iceberg gonflable installé par Greenpeace sur la Seinel, le 7 juillet 2009.
(Photo : REUTERS/ Gonzalo Fuentes)
Responsables de 40% des émissions de gaz à effet de serre, les pays réunis au G8 devraient à ce titre s’engager, ensemble, et prendre des mesures drastiques.
L’organisation écologiste Greenpeace, convaincue qu’il s’agit là d’un défi majeur, interpelle directement le président de la République française et ses homologues pour les inciter à s'engager davantage dans ce combat planétaire.
Pour l'événement, Greenpeace a amarré, sur la Seine, une immense structure de 16 mètres de hauteur et installé en face de la tour Eiffel, des pancartes à l'adresse du président Nicolas Sarkozy.
Directeur de Greenpeace France
« L'iceberg à la dérive est un symbole fort qui rappelle aux leaders du G8 que c'est à eux, qui ne représentent que 13% de la population mondiale, qu'il convient d'assumer l'émission historique de quelque 62% des gaz à effet de serre qui aggravent le changement climatique.»
Pour en savoir plus :
Consulter les sites
- du G8
- de Greenpeace
- du Forum des Economies majeures (MEF)
- de France diplomatie
- du ministère de l'Ecologie, de l'Environnement et du Développement durable
- de Greenfacts
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