par RFI
Article publié le 10/01/2009 Dernière mise à jour le 10/01/2009 à 23:56 TU
Au début de la prise d'otages, le prince Saoud al-Fayçal, le chef de la diplomatie saoudienne, avait pourtant déclaré qu'il n'était pas question de négocier avec des terroristes, jugeant que « le versement de rançon est de nature à encourager les pirates et ne règle pas le problème ».
On comprend mieux pourquoi les autorités saoudiennes restent discrètes au lendemain de la libération de l'équipage du Sirius Star. Mais, selon des sources non officielles, une rançon de 3 millions de dollars aurait été versée aux ravisseurs. Seul le ministre du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, avait annoncé que le superpétrolier faisait route vers l'Arabie Saoudite.
On ne peut évidemment pas s'empêcher de s'interroger sur la marchandise que transportait le supertanker au moment du détournement le 15 novembre dernier. Où sont donc passés les deux millions de barils de brut estimés à l'époque à 100 millions de dollars? Sont-ils toujours dans les cuves?
Autre interrogation : quelle politique de sécurité l'Arabie Saoudite va-t-elle désormais mettre en place pour qu'un de ses superpétroliers soit encore une nouvelle fois la cible de pirates ?
Archives
02/01/2009 à 10:05 TU