par Danielle Birck
Article publié le 17/04/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 16:22 TU
Deux lettres, un tiret, trois chiffres, un tiret, deux lettres : tel est le numéro d’immatriculation qui figure sur les nouvelles plaques, attribué de manière automatique et chronologique dans une série nationale unique. A ces caractères alphanumériques noirs sur fond blanc, s’ajoutent en blanc sur fond bleu, à gauche l’initiale « F » du pays, surmontée des étoiles du drapeau européen, et à droite un numéro de département surmonté du logo de la région.
Le département, objet de la discorde.
Il faut dire qu'un tollé avait accueilli la décision du ministère de l’Intérieur de supprimer l’indicatif départemental sur les nouvelles plaques. Quoi, on ne pourrait plus critiquer un conducteur en fonction de son lieu d’origine : « Ah, ces Parisiens ! », « Ah, ces Méditerranéens ! », etc. Plus sérieusement, l’incognito passait mal, au nom de l’attachement au territoire, aux racines. Les parlementaires étaient montés au créneau, 221 d’entre eux regroupés dans un collectif « Jamais sans mon département », soutenu notamment par l’Assemblée des départements de France (ADF). Une mobilisation qui aura finalement raison de la décision gouvernementale initiale et en octobre 2008, la ministre Michèle Alliot-Marie annonçait que la mention du département sur les nouvelles plaques d’immatriculation serait obligatoire.
Obligatoire et libre, puisqu ‘il ne dépendra plus du lieu de résidence principale du véhicule, mais du libre-arbitre du propriétaire « qui pourra choisir le numéro du département avec lequel il a le plus d’attache », précisait la ministre. Numéro qui sera obligatoirement surmonté du logo de la région dans laquelle ce département est situé. Pas question, donc, de brouiller les pistes en affichant le bandit corse au dessus d’un 75, mais une manière de permettre aux exilés de l’intérieur d’afficher leurs racines ou aux touristes hexagonaux d’exprimer leur « coup de cœur » pour un lieu. Rien n’étant irréversible en ce domaine puisque, contrairement au reste de l'immatriculation, il sera loisible au propriétaire de changer numéro de département et identifiant régional autant de fois qu’il le souhaitera.
La charte graphique des logos des 25 régions de métropole et d’outre-mer, ainsi que de la collectivité territoriale de Corse a été définie par les institutions concernées en liaison avec le ministère de l’Intérieur et la fédération des industries d’équipements pour véhicules (FIEV).
Un système qui « permettra d'éditer environ 280 millions d'immatriculations et sa durée de vie est estimée à 70 ans", souligne Gérard Gachet, porte-parole du ministère, dans un communiqué où il rappelle qu’il s’agit du quatrième système national d'immatriculation après ceux nés en 1901, 1928 et 1950
Quant aux cartes grises, elles deviennent orange… et "pratiquement infalsifiables", selon le ministère de l'Intérieur.
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