par Marion Urban
Article publié le 25/02/2008 Dernière mise à jour le 28/02/2008 à 14:38 TU
Au cas où ...
À la fin des années 80, des terroristes péruviens ont détruit une banque internationale de semences de pommes de terre dans les Andes, assimilant ses fonctions à celles des laboratoires privés du génie génétique.
En 2003, la banque de semences de Abu Ghraib en Irak, a été pillée et a perdu définitivement des variétés de blé et de lentilles séculaires. Celle d'Afghanistan a connu la même mésaventure.
En 2004, le tsunami asiatique a emporté le grenier de semences de riz de la région et deux ans plus tard, le typhon Xangsane a détruit une partie des réserves des Philippines. En 1998, c'étaient les graines d'haricots du Honduras et du Nicaragua qui ont disparu dans l'ouragan Mitch.
S'il n'y avait pas eu de banques de graines du réseau du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale et d'autres institutions similaires, ces pays auraient perdu à tout jamais leurs semences.
Pour être stockées à Svalbard, les graines doivent déjà faire partie des collections de deux autres banques de semences dans le monde. Les sachets de graines seront placés sur des étagères dans les trois chambres fortes, au fond du tunnel creusé dans la roche.
Le Dépôt sera placé sous surveillance permanente.
Les graines n'étant pas immortelles, une partie de l'argent consacré au Dépôt international ira financer des projets de régénérescence des semences dans les pays en développement.
Il existe près de 1 400 banques de graines dans le monde.
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Pierre-Henri Gouyon, chercheur au Museum d'histoire naturelle.
« Depuis 200 ans, on a compris ce qu'était la biodiversité, c'est-à-dire que se fabriquaient de nouvelles formes et que d'autres disparaissaient. »
27/02/2008 par Anastasia Becchio