par Dominique Raizon
Article publié le 17/03/2008 Dernière mise à jour le 17/03/2008 à 10:12 TU
Selon cette convention, la Wild Chimpanzee Fondation (WCF), une organisation créée en 2000 pour protéger les dernières populations des primates vivant dans la forêt tropicale, appuiera la « mise en place d'une cellule de suivi faune à la Sodefor », une société d'Etat avec un mode de gestion privé, pour « appuyer les actions d'aménagement durable de la forêt, l'habitat naturel des chimpanzés », en Côte d'Ivoire, pays abritant la plus forte population de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest, a expliqué Ilka Herbinger, directrice-Afrique de la WCF.
La disparition des chimpanzés menace la vitalité de la forêt qui les abrite, comme l’explique un des spécialistes de l’organisation car « l'animal vit dans un territoire très large (25 km2) et peut parcourir 15 kilomètres, tout le long de son parcours il mange et laisse des déchets et des graines qui poussent pour reverdir l'espace ». Ne pas protéger ces grands singes représente une aberration économique si l’on songe au coût très élevé du reboisement pour l'Etat alors que « le chimpanzé le fait gratuitement pour l'homme ».
La Sodefor gère actuellement 2,1 millions d'hectares de forêt en zone gouvernementale et a dû laisser à l'abandon près de 113 forêts classées dans la partie nord du pays sous contrôle rebelle depuis 2002.Pour en savoir plus:
Site de la WCF (cliquez ici)
A propos des chimpanzés
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