par Christian Sotty
Article publié le 27/02/2009 Dernière mise à jour le 27/02/2009 à 16:10 TU
Ces empreintes -qui ont été mises au jour du côté d’Ileret au Kenya dans deux couches de sédiments bien distinctes- nous apportent les plus anciennes indications sur l’anatomie des pieds de nos aïeux. Car elles nous renseignent sur la forme et la structure des tissus mous du corps humain, qui ne sont évidemment pas accessibles avec les os fossilisés du squelette.
Des orteils courts et en forme d’arche
Ce que retiennent les spécialistes aujourd’hui, c’est que tous les spécimens relevés présentent un gros orteil parallèle aux autres doigts du pied – et que c’est là la grande différence avec les singes chez qui tous les orteils sont nettement séparés, avec notamment le gros orteil qui diverge notoirement des autres pour permettre par exemple d’évoluer aisément dans les arbres. D’autre part, ces empreintes de pas révèlent également des orteils courts et en forme d’arche, ce qui est typique de la position débout.
Si bien que les chercheurs vont maintenant approfondir la façon de se déplacer des hommes de l’époque, en examinant, grâce à ces nombreuses empreintes, la démarche, la foulée et le poids de leurs auteurs –qui s’avèrent déjà être très comparables à ceux des humains modernes, les homo sapiens– autrement dit vous et moi.
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