Europe-États-Unis
Le fossé avec l’Europe se creuse
Un sondage mené auprès de 8 000 Américains et Européens montre qu’à partir de constats similaires, les conclusions tirées sont radicalement différentes de part et d’autre de l’Atlantique.
A la lumière des différents transatlantiques qui ont opposé les États-Unis à certains de leurs plus anciens alliés européens depuis plus d’un an, l’un des principaux enseignements de l’enquête effectuée par le German Marshall Fund auprès de 8 000 Américains et Européens est l’étonnante similitude d’attitudes sur un grand nombre de questions de politique internationale et de sécurité.
Qu’il s’agisse du terrorisme, des armes de destruction massive, de la Corée du Nord ou de l’Iran, les citoyens américains et européens interrogés manifestent des appréciations assez voisines sur l’ensemble de ces questions.
Le soutien des Américains à l’option militaire
En revanche, la conclusion que l’on en tire, de part et d’autre de Océan atlantique est radicalement différente. Côté américain, l’usage de la force est largement considéré comme la réponse allant de soi dans la plupart des situations de crise alors que les Européens manifestent une réticence marquée à recourir à l’option militaire. C’est ainsi que 73 % des Américains soutiennent l’idée d’une intervention militaire contre l’Iran alors que les Européens ne sont que 44 % à penser de même.
La conclusion est qu’alors que les européens souhaitent majoritairement que les États-Unis jouent un rôle accru sur la scène internationale, ils rejettent massivement la politique de l’actuelle administration au pouvoir à Washington. Cela n’est guère surprenant de la part des Français, traditionnellement réticents à l’égard de la politique américaine, mais le rejet de celle-ci a fait un bond de vingt points par rapport à l’année précédente en Allemagne, traditionnellement favorable à d’étroits liens transatlantiques. L’hostilité à la politique poursuivie par les États-Unis est comparable en Italie.
Lire l’enquête (en anglais) http://www.transatlantictrends.org/
Ecouter également : L'invitée de la mi-journée, Nathalie Labalme, professeur de relations internationales à l'Institut d'études politiques de Paris.
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Qu’il s’agisse du terrorisme, des armes de destruction massive, de la Corée du Nord ou de l’Iran, les citoyens américains et européens interrogés manifestent des appréciations assez voisines sur l’ensemble de ces questions.
Le soutien des Américains à l’option militaire
En revanche, la conclusion que l’on en tire, de part et d’autre de Océan atlantique est radicalement différente. Côté américain, l’usage de la force est largement considéré comme la réponse allant de soi dans la plupart des situations de crise alors que les Européens manifestent une réticence marquée à recourir à l’option militaire. C’est ainsi que 73 % des Américains soutiennent l’idée d’une intervention militaire contre l’Iran alors que les Européens ne sont que 44 % à penser de même.
La conclusion est qu’alors que les européens souhaitent majoritairement que les États-Unis jouent un rôle accru sur la scène internationale, ils rejettent massivement la politique de l’actuelle administration au pouvoir à Washington. Cela n’est guère surprenant de la part des Français, traditionnellement réticents à l’égard de la politique américaine, mais le rejet de celle-ci a fait un bond de vingt points par rapport à l’année précédente en Allemagne, traditionnellement favorable à d’étroits liens transatlantiques. L’hostilité à la politique poursuivie par les États-Unis est comparable en Italie.
Lire l’enquête (en anglais) http://www.transatlantictrends.org/
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Article publié le 04/09/2003