par Christian Sotty
Article publié le 26/06/2008 Dernière mise à jour le 26/06/2008 à 12:50 TU
Les chiffres publiés par l’OMS sont terrifiants, qui font du combat pour l’eau potable la priorité –sinon l’une des priorités majeures– dans les actions à engager au plan mondial, pour disposer au plus vite de cet élément vital.
En moyenne, dans le monde, l’eau est responsable de 6,3% des décès consécutifs à des maladies comme la malaria, la dengue ou les diarrhées. Mais ce n’est qu’un chiffre global ; car ce chiffre varie de 0,5% dans les pays développés à 10% dans les pays en voie de développement. Avec, parfois, à l'instar de l’Angola, des pointes à 24%.
Chiffre plus terrible encore : l’ingestion d’eau souillée est responsable du quart des décès chez les enfants.
35 pays concernés
La gestion régionale de l’eau est l’une des priorités pour le développement du continent africain.
(Photo : Alphe Barry / RFI)
D’une manière générale, les problèmes d’eau, d’assainissement et hygiène sont responsables de plus de 9% des maladies enregistrées chaque année dans le monde ... Si bien que les experts estiment que dans les pays les plus touchés –et ils sont 35 comptabilisés– plus de 15% des maladies pourraient être durablement évitées en améliorant la qualité de l’eau.
La lutte contre le fléau implique un investissement et, par définition, un coût : les spécialistes ont calculé que chaque euro investi permettrait d'effectuer un bénéfice de 8 euros d'économie sur les frais de médicaments et permettrait d' augmenter la productivité au travail.
Pour en savoir plus :
Enquête 2006 de l'OMS: Directives relatives à l'utilisation sans risque des eaux usées
Enquête 2008 de l'OMS: l'Assainissement médiocre menace la santé publique