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Le meurtrier de Jean Hélène condamné à 17 ans de prison

Après le meurtre le 21 octobre 2003 de l’envoyé spécial permanent de RFI en Côte d’Ivoire, RFI a suivi au jour le jour les développements de l'enquête et le procès.




Nous avons reçu de la famille de Jean Hélène un message de remerciement à l’adresse des internautes qui ont témoigné leur soutien et leur amitié après le meurtre de notre confrère (Lire le message).
Vendredi 23 janvier 2004
Abidjan
Le jury a reconnu jeudi soir le sergent Théodore Séri Dago coupable du meurtre de Jean Hélène et l'a condamné à 17 ans de prison et 500 000 francs CFA d'amendes en lui accordant des «circonstances atténuantes». Les avocats du condamné ont annoncé leur intention d'aller en cassation.
Le compte-rendu d'audience de notre envoyé spécial Claude Cirille (8H10, heure de Paris, 3'13")

Thierry Baldensperger, frère de Jean Hélène joint à Abidjan par Olivier Roger. 1'13"

La réaction de Joachim Bilé Aka, l'avocat de Reporters sans frontières, partie civile au procès, au micro de Christophe Boisbouvier (3'30")

La réaction de maître Olivier Desandre Navarre, l'avocat de RFI, partie civile au procès(1'04")

La réaction de maître Raoul Gohibi, l'avocat de la défense(1'02")

La réaction à Abidjan, après l'annonce du verdict. Claude Cirille, l'envoyé spécial de RFI en Côte d'Ivoire au micro de Laurent Sadoux (1')

Jeudi 22 janvier 2004
Abidjan
Hier, le procureur militaire a requis 15 ans d'emprisonnement ferme contre le sergent de police, parlant de «crime odieux et intentionnel». Le tribunal militaire d'Abidjan rendra son jugement ce soir à 18H TU.

Le compte-rendu d'audience de notre envoyé spécial Claude Cirille, (8H30, heure de Paris, 1'03")

Mercredi 21 janvier 2004
Abidjan -
Le sergent Théodore Dago Séri a clamé son innocence. La défense a tenté sans succès de contester à RFI et à Reporter sans frontières la possibilité de se porter partie civile dans l'affaire.

Les plaidoieries ont débuté à l'ouverture de l'audience
Claude Cirille (13h30 heure de Paris, 1'24")

Le compte rendu du procès avec l'envoyé spécial de RFI, Claude Cirille (8h30 heure de Paris, 1'02")

Mardi 20 janvier 2004
Abidjan -
L’ouverture de la session du tribunal militaire qui doit juger le sergent Théodore Séri, le policier accusé du meurtre de Jean Hélène.
Lire également :
Le meurtre de Jean Hélène devant la justice
par Monique Mas le 19/01/2004

Lundi 22 décembre 2003
Abidjan -
Le procès du sergent Théodore Séri est reporté au 20 janvier 2004 de façon à permettre au procès de se dérouler «dans une transparence incontestée et que tout le monde soit présent», a indiqué le procureur Ange Kessi.

Vendredi 28 novembre
Abidjan –
Le procès du meurtrier présumé de Jean Hélène, le sergent Théodore Séri, s'ouvre le 22 décembre 2003.

Mardi 18 novembre
Abidjan –
Reconstitution par la justice ivoirienne des circonstances de la mort de Jean Hélène en présence du juge d’instruction en charge du volet français de l’enquête et en présence du procureur de la République de Paris.

Lundi 17 novembre 2003
Abidjan -
Le procureur de la République de Paris, Yves Bot, attendu à Abidjan où il rejoint le juge d’instruction Patrick Ramael en charge du volet français de l’enquête sur le meurtre de Jean Hélène. Les deux magistrats doivent participer à la reconstitution du meurtre du correspondant de RFI en Côte d’Ivoire.

Samedi 15 novembre
Abidjan –
Lancement d’une «semaine de la presse pour la réconciliation nationale et la paix» pour «désarmer la plume, l’esprit et le verbe».

Vendredi 14 novembre
Paris –
L’organisation Reporters sans frontières se constitue partie civile «pour avoir accès au dossier».

Jeudi 6 novembre
Paris –
La justice française saisit officiellement les autorités ivoiriennes d’une demande de collaboration dans l’enquête sur la mort de Jean Hélène.

Abidjan – Le sergent Théodore Séri revient sur ses déclaration. Après avoir affirmé, selon les autorités ivoiriennes, que le coup de feu était parti «accidentellement» de son arme, il nie désormais être à l’origine du coup de feu qui a causé la mort de Jean Hélène.

Mercredi 5 novembre
Paris –
Cérémonie en hommage à Jean Hélène en présence de quelque 500 personnes au temple protestant de l’oratoire du Louvre. Famille, amis, collègues, mais aussi responsables politiques dont les ministres français Dominique de Villepin (Affaires étrangères), Jean-Jacques Aillagon (Culture et Communication), Pierre-André Wiltzer (Coopération et Francophonie).

Abidjan – Parallèlement à la cérémonie parisienne, une cérémonie religieuse a lieu à Abidjan en présence de 300 personnes (confrères et amis) à la mémoire de Jean Hélène au temple méthodiste du quartier du Plateau.

Lundi 27 octobre
Mulhouse -
Obsèques de Jean Hélène à Mulhouse (est de la France) en présence de quelque 500 personnes, membres de la famille, amis, confrères, collègues.

Paris – Le parquet de paris ouvre une information judiciaire pour «meurtre» à la suite du dépôt d’une plainte par la famille de Jean Hélène et par RFI.

Abidjan – Le journal ivoirien Notre Voie (organe du FPI au pouvoir) annonce la création d’un comité de soutien au meurtrier présumé de Jean Hélène.

Jeudi 23 octobre
Abidjan –
Le directeur général de police ivoirienne, Adolphe Baby, est limogé 48 heures après le meurtre de Jean Hélène.

Mercredi 22 octobre
Niamey –
En visite au Niger, Jacques Chirac réagit à l’annonce du meurtre de Jean Hélène en réclamant que «les enquêtes permettent très rapidement de savoir ce qui s’est passé de façon transparente et indiscutable et que les sanctions, conformément à la loi, soient appliquées de façon exemplaire». Le chef de l’Etat français poursuit en déclarant: «J’appelle très fermement, vraiment très fermement, les autorités ivoiriennes à reprendre un peu leurs sens et d’abord à maîtriser ces foyers de la haine et de l’agressivité»

Mardi 21 octobre
Abidjan –
Christian Baldensperger, dit Jean Hélène, envoyé spécial permanent de RFI à Abidjan, est tué d’une balle en pleine tête devant les locaux de la direction générale de la police nationale. Le journaliste a été abattu alors qu’il attendait la libération de membres du parti d’opposition le RDR (rassemblement des républicains) pour les interviewer. La police procède immédiatement à l'arrestation du sergent Théodore Séri qu'elle présente comme l'auteur du coup de feu. Le meurtrier présumé est incarcéré à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan.



Article publié le 23/01/2004