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La légende de la CAN

6ème édition : le Congo Kinshasa au commandement

Article publié le 12/01/2006 Dernière mise à jour le 22/01/2008 à 16:02 TU

(12-21 janvier 1968 en Éthiopie)

L’épreuve, qui se déroule pour la deuxième fois en Éthiopie en six ans, accueille huit pays, un record. Les équipes sont réparties en deux groupes qui évoluent à Addis Abeba et à Asmara. L’Algérie et le Congo Brazzaville font leur baptême du feu dans la compétition. Le Black Star du Ghana a perdu, en 1966, son supporter numéro 1, le président NKrumah, renversé par un coup d’État militaire. Mais Nkrumah a fait des émules, le président du Congo Kinshasa, Mobutu, utilise lui aussi le football pour la propagande de son régime. L’équipe nationale est placée dans les meilleures conditions pour jouer les premiers rôles sur le continent. Des joueurs évoluant en Belgique sont ainsi rappelés au pays pour renforcer les clubs locaux et l’équipe nationale.

Le Congo Kinshasa démarre en trombe le tournoi en dominant l’autre Congo (Brazzaville) par 3 buts à 0, le 12 janvier 1968, au Saba Stadium d’Asmara. Freiné par le Ghana (1-2), il se rachète face au Sénégal (2-1) et obtient ainsi le droit d’accéder en demi-finale où il écarte l’Éthiopie (3-2) après les prolongations. Le Congo retrouve le Ghana en finale. Les Congolais prennent leur revanche sur un but du géant avant-centre Kalala et inscrivent pour la première fois le nom de leur pays au palmarès de la Coupe d’Afrique des nations. Kazadi, Kalala, Kidumu et Kibonge deviennent aussi célèbres que les Ghanéens Mfum, Osei Kofi , Sunday et Jabir.

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