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La légende de la CAN

18ème édition : les Éléphanteaux devenus grands

Article publié le 12/01/2006 Dernière mise à jour le 22/01/2008 à 16:10 TU

(12-26 janvier 1992 au Sénégal)

L’édition sénégalaise de la CAN marque une certaine rupture dans la formule de la compétition. Elle accueille un plus grand nombre d’équipes puisque les sélections admises à la phase finale sont au nombre de 12. Presque un pays africain sur quatre est convié à la fête continentale. Les villes de Dakar et Ziguinchor accueillent chacune deux groupes de trois équipes.

Les trois grands de l’Afrique de l’ouest : Côte d ‘Ivoire, Ghana et Nigeria font le spectacle. Les représentants du Nord dont l’Algérie, tenant du titre, font piètre figure. Idem pour le pays organisateur, le Sénégal, éliminé en quarts de finale par le Cameroun (0-1). Le Nigeria qui a montré de belles dispositions lors du premier tour est sorti en demi-finale par le Ghana, conduit par un excellent Abedi Pelé, qui ne pourra hélas jouer la finale à cause d’un carton jaune de trop infligé par l’arbitre tunisien Neji Jouini, en dépit des nombreuses interventions ghanéennes auprès de la CAF pour annuler la sanction. Pour la première fois, la Côte d’Ivoire, l’un des pays les plus fidèles de la CAN, accède à la finale sous la conduite d’un entraîneur local Yéo Martial. Ghanéens et Ivoiriens arrivent à la fin du temps réglementaire sur un score nul et blanc (0-0). Le suspense consécutif aux tirs au but est insoutenable. La série se termine à l’avantage des Ivoiriens par 11 à 10. La prophétie du président ivoirien, après la débâcle à domicile en 1984, se réalise. Il avait estimé que les Éléphanteaux allaient grandir. Son vœu est exaucé.

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