Article publié le 12/01/2006 Dernière mise à jour le 22/01/2008 à 16:12 TU
En 1996, l’Afrique du Sud remplace le Kenya qui ne peut organiser la CAN qui lui avait été confiée. Elle possède les infrastructures nécessaires pour organiser la compétition. Du moins, en aménageant les terrains de rugby situés en zone blanche car le football est avant tout l’affaire des Noirs. A quelques jours du coup d’envoi de la CAN, on apprend que le Nigeria, pour des « raisons de sécurité », a décidé de ne pas défendre son titre. En réalité, le régime militaire du général Sani Abacha qui vient de faire pendre le chef des militants de la cause ogoni, Ken Saro Wiwa, n’a pas apprécié la condamnation de cet acte par Mandela. Le football est pris en otage, une fois encore, par la politique.
Le nombre de participants à la phase finale, porté à seize, se voit amputé du Nigeria que la CAF n’a pas voulu ou pu remplacer du fait des délais très courts. En présence de Mandela, vêtu du maillot de la sélection, les Bafana Bafana marquent l’histoire de la CAN. Pour leur première participation, ils sont les lauréats. Williams réussit un doublé (2-0) qui consacre la victoire des Sud-Africains. En dehors des matches de l’équipe locale, qui ont eu lieu dans le quartier populaire de Soweto, le public fait défaut. Les Blancs surtout sont discrets, validant ainsi la thèse que le football est l’affaire des Noirs.
Composition des groupes
A | B |
---|---|
Ghana | Bénin |
Guinée | Côte d'Ivoire |
Maroc | Mali |
Namibie | Nigeria |
C | D |
---|---|
Cameroun | Afrique du Sud |
Egypte | Angola |
Soudan | Sénégal |
Zambie | Tunisie |
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