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La légende de la CAN

22ème édition : le Cameroun devant le Nigeria

Article publié le 12/01/2006 Dernière mise à jour le 22/01/2008 à 16:14 TU

(22 janvier-12 février 2000 au Ghana et au Nigeria)

L’organisation de la compétition retirée au Zimbabwe, qui selon la CAF n’avait pas apporté toutes les garanties, est confiée au Ghana et au Nigeria. Cette co-organisation est une première pour la CAN. Ce sera en réalité deux compétitions avec deux contextes bien différents. Dès le début de la compétition, il apparaît que le Ghana a peu de chances de prétendre au titre. Au contraire, le Nigeria est un sérieux candidat dans une compétition à laquelle il n’a pas pris part pour des raisons extra sportives depuis six ans. Mais avec les Camerounais, les Nigérians trouvent des joueurs plus motivés et déterminés qu’eux. Pour la troisième fois, les deux équipes disputent une finale continentale après les éditions de 1984 et 1988. Les Camerounais mènent par 2 buts à 0 mais sont rejoints avant la fin du match (2-2). C’est l’épreuve des penalties qui va départager les deux équipes. Les Camerounais l’emportent par 4 buts à 3. En réalité, cette série de tirs au but aurait dû continuer si l’arbitre et son assistant n’avaient pas déclaré le penalty de Victor Ikpeba non valable, alors que les images de la télévision ont prouvé le contraire. Mais pour l’ensemble de son œuvre, le Cameroun est quand même un beau champion. Il obtient le droit de garder définitivement le trophée de l’Unité africaine remporté à trois reprises (1984, 1988 et 2000) et devant le même adversaire. La contre-performance du Nigeria, seul pays hôte à perdre une finale depuis 1965, s’explique par l’incapacité du groupe à respecter une discipline collective sur le terrain.

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