par Dominique Raizon
Article publié le 11/06/2008 Dernière mise à jour le 25/06/2008 à 10:24 TU
Certes, au regard des 360 millions de kilomètres carrés que couvrent à eux seuls les océans (71% de la surface du globe), quelque malheureux 1 000 m² pour accueillir les géants de la mer, peut paraître un mouchoir de poche. Pourtant la scénographie immersive relève le défi, grâce à un jeu de suspension des pièces exposées et de projections grands formats de fonds marins (produits par les films National Géographic).
Un monumental cortège de quelque dix-huit squelettes accompagne le visiteur dans sa rencontre avec ces deux grands types de cétacés : les mysticètes, d’une part, plus communément appelées baleines, lesquelles filtrent l’eau pour récupérer la nourriture grâce à leurs fanons et, les orques et les dauphins, d’autre part -ou odontocètes-, qui possèdent des dents et ingurgitent des proies plus grosses.
Soucieux d’accueillir tous les publics, le Museum propose une exposition bilingue français-anglais et adaptée à la visite des publics à déficience visuelle, auditive ou motrice : des bornes interactives proposent de voir un ballet de cétacés, d’entendre des chants de baleines ou de dauphins, d’écouter des récits, de découvrir en somme qui sont ces cétacés …
Gravure de Conrad Gesner (Historiae animalium liber IIII de Piscium et aquatilium animantium natura, 1558).
© Bibliothèque centrale, MNHN, Paris 2008.
Tout visiteur aura ainsi le loisir de découvrir quels furent les premiers ancêtres terrestres, amphibies et aquatiques car … le saviez-vous, le premier ancêtre des baleines, doté de sabots, de poils et de dents pointues, vivait sur la terre ferme, bien avant que l’Ambulocetus natans, un monstre carnivore long de 3 mètres et possédant encore vraisemblablement une fourrure, ne se déplace à la fois sur terre et dans l’eau. Ce n’est qu’il y a 38 millions d’années que Cynthiacetus, sera totalement inféodé au milieu aquatique et que sa famille, celle des Basilosauridés, se dispersera dans de nombreux océans avec, pour descendance, baleines et dauphins actuels.
« Certaines espèces sont mieux connues que d’autres ... »
Sea, sex and cétacés : comment se reproduisent et comment naissent-ils ? Comment respirent-ils et comment se déplacent-ils ? comment se nourrissent-ils ? etc … « Certaines espèces sont mieux connues que d’autres, comme le grand dauphin ou l’orque, mais leur présence dans pratiquement toutes les mers du monde complique leur compréhension.
D’autres animaux n’ont été observés que très rarement et il reste pratiquement tout à découvrir sur eux, comme certaines baleines à bec récemment découvertes », explique Céline Liret, docteur en océanologie biologique, spécialisée en cétologie, chargée des missions et du développement durable, Océanopolis, à Brest (Bretagne, ouest).Pour en savoir plus :
Se rendre à l'exposition : « Incroyables Cétacés ! », du 11 juin au 25 mai 2009. Muséum national d’Histoire naturelle, Jardin des plantes -Grande galerie de l’Evolution. cf. site du Museum d'Histoire naturelle
Site de l'Ifremer sur les Océans
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