Dossier Asie
Le matin du 26 décembre 2004 la terre s’est soulevée au large de la province indonésienne d’Aceh faisant surgir une vague d’une quinzaine de mètres. Le séisme, d’une magnitude de 9,3 sur l’échelle de Richter, a déclenché un raz-de-marée se répandant sur l’ensemble du littoral de l’Océan Indien. Un an plus tard, le monde fait le bilan de cette tragédie : 217 000 personnes sont mortes et l’on ignore toujours le nombre des personnes portées disparues.
Après l’Indonésie, qui compte plus de 168 000 morts ou disparus, le Sri Lanka est le deuxième pays le plus touché, avec 31 000 victimes. Mais Colombo n’a reçu que 130 millions de dollars des six milliards d’aide promis par la communauté internationale, les donateurs posant comme préalable la signature d’un accord avec la rébellion tamoule pour une distribution équitable. Selon le chef de la mission économique française à Colombo, Hubert Colaris, «la France qui n’avait pas d’action de coopération sur le Sri Lanka depuis 1998 a dû réagir très vite dans le cadre de l’initiative présidentielle qui a promis 300 millions d’euros pour les pays très affectés par le tsunami. Cette aide a été débloquée très vite afin d’identifier les projets d’aide dans l’urgence, à travers les entreprises qui étaient installées localement, à travers les ONG qui se sont mobilisées ou, enfin, à travers la délégation ministérielle post-tsunami.»
Sept millions d’euros ont été ainsi répartis entre différentes institutions. Hubert Colaris souligne que «sur le plus long terme, la France a un projet global de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures du district de Trincomali, situé dans le nord-est du pays pour un montant global de 74 millions d’euros.» Ce projet vise à reconstruire des routes, des infrastructures hydrauliques, des infrastructures communautaires pour les villages et des lignes électriques.
Le Secours catholique a lui aussi engagé 10 des 35 millions d’euros recueillis à la suite du tsunami de décembre 2004. Cette ONG a prévu d’utiliser à terme la totalité des fonds pour la reconstruction et le développement, principalement au Sri Lanka. Si les secours d’urgence aux victimes du tsunami ont été un vrai succès dans ce pays, l’aide à long terme pose problème et bon nombre de personnes dépendent encore de rations de survie.
par Any Bourrier
[15/12/2005]
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