Dossier Asie
Religion du bien-être, l’hindouisme plaît à ceux dont la quête spirituelle ne se satisfait pas des dogmes et des structures. «On prend ce qu’on veut, rien n’est imposé», expliquent deux jeunes Parisiens devenus récemment pratiquants de cette religion polythéiste. Comme eux, de nombreux Français quêtent aujourd’hui apaisement et réponse à leurs angoisses auprès des «pandits», les érudits de l’hindouisme.
Initialement appelé brahamanisme, l’hindouisme a pour fondement les quatre Védas, recueils liturgiques composés en sanscrit. Transmis par la tradition, les Védas régissent à la fois la vie individuelle et sociale. Ses deux piliers sont le sacrifice et la réincarnation. Il donne une explication légendaire et philosophique du monde où se mêlent grandes épopées et des dévotions populaires pour une multitude de divinités. Cette religion s’est prolongée dans des nombreuses ramifications et des sectes, faisant de l’Inde «la terre des dieux».
En France, l’hindouisme était pratiqué surtout par la communauté originaire du sous continent indien. Cette communauté, forte d’environ 150 000 membres, est très diverse. Parmi les Indiens d’Inde, on dénombre environ 50 000 Pondichériens qui, venant d’un ancien comptoir français, ont adopté la nationalité française à partir de 1956. Les Pakistanais, les Mauriciens, les Bengalis et les Tamouls du Sri Lanka représentent environ 100 000 personnes, vivant pour la plupart dans la capitale. Ils sont établis dans le Xème arrondissement de Paris, entre le Faubourg Saint-Denis et le Boulevard de la Chapelle.
Paris compte aujourd’hui plusieurs temples hindouistes où sont administrés les 16 sacrements, le premier au bébé dans le ventre de sa mère, le dernier au défunt. On y pratique aussi le yoga, méthode hindouiste qui libère l’homme de sa dépendance à la matière. Pour les fidèles, le temps fort est le festival Ganesha, dédié au dieu à la tête d’éléphant. Tous les ans, en septembre, une procession défile dans les rues du Xème arrondissement de la capitale pour rendre hommage à l’un des plus puissants dieux de l’hindouisme.
Depuis quelques années, des Français de souche accompagnent cette procession. Certains sont à la recherche d’un apaisement spirituel. D’autres apprécient les valeurs des quatre livres sacrés védiques. Tous se disent séduits par l’ouverture et la liberté que l’hindouisme apporte.
par Any Bourrier
[26/01/2006]
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