PARIS (AFP) - Pierre de Coubertin croit avoir une bonne idée en résistant aux pressions des Grecs, qui veulent imposer Athènes comme siège permanent des Jeux, et en confiant la deuxième édition à sa ville, Paris.
Le baron espère profiter de la publicité faite à l'Exposition universelle, organisée la même année dans la capitale française. En réalité, le mouvement olympique subit à Paris un fiasco qui aurait bien pu mettre fin prématurément à l'entreprise.
Les responsables de l'Exposition, peu intéressés par les jeux Olympiques, à l'instar d'une population parisienne indifférente, privent Coubertin de son rôle d'organisateur et relèguent le sport au second plan.
La natation dans la SeineLes compétitions sportives, noyées dans une multitude d'attractions du mois de mai au mois d'octobre, se déroulent dans des conditions déplorables : la natation a lieu dans la Seine, au milieu des bateaux, les compétitions en salle se déroulent dans des bâtiments indignes de l'événement et les athlètes sont privés d'un stade digne de ce nom. Lucide, Pierre de Coubertin dira plus tard : "C'est miracle que le mouvement olympique ait survécu à ces Jeux".
Cette deuxième édition, dominée par les Français (26 titres) devant une faible concurrence, a tout de même sa vedette, l'Américain Alvin Kraenzlein, qui remporte quatre médailles d'or en athlétisme : saut en longueur, 60 m, 110 m haies et 200 m haies.
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