PARIS (AFP) - Les Jeux de Munich sont le théâtre de la plus grande tragédie de l'histoire olympique : l'assassinat de onze membres de la délégation israélienne par des terroristes palestiniens.
Le drame commence à l'aube du 5 septembre, à six jours de la cérémonie de clôture, lorsque huit terroristes du commando "Septembre noir" abattent deux Israéliens et en prennent neuf autres en otage au coeur du village olympique.
Les compétitions sont suspendues et les négociations commencent. Au bout de onze heures d'angoisse, les ravisseurs acceptent de gagner un aéroport militaire où les attend un avion à destination du Caire. En réalité, les autorités allemandes ont décidé d'intervenir en force.
(Photo: DPA FILES - IOPP POOL / AFP)
L'assaut donné par la police bavaroise est un échec sanglant. Les neuf otages sont tués, ainsi qu'un policier, un pilote d'hélicoptère et cinq terroristes.
Le lendemain, alors que le monde entier se demande si les compétitions peuvent se poursuivre après une journée aussi effroyable, le président du CIO Avery Brundage prononce son fameux "The Games must go on" (les Jeux doivent continuer). Ils se termineront, dans une atmosphère de deuil.
Avant de tourner au cauchemar, les Jeux ont pourtant fourni assez d'émotions sportives pour laisser un tout autre souvenir.
Les sept titres de SpitzL'Américain Mark Spitz réussit un des plus grands exploits de l'histoire : remporter sept médailles d'or (100 et 200 m nage libre, 100 et 200 m papillon, relais 4x100 m et 4x200 m libre, 4x100 m 4 nages) en battant à chaque fois le record du monde. Au total, 28 records mondiaux sont améliorés dans la piscine olympique, où s'illustre aussi une Australienne de 15 ans, Shane Gould, trois fois titrée (200 m et 400 m nage libre, 200 m 4 nages).
En athlétisme, les performances sont plutôt en retrait par rapport à Mexico, mais de beaux champions marquent les esprits : le Soviétique Valery Borzov (100 m et 200 m), le Finlandais Lasse Viren (5000 m et 10 000 m), l'Ougandais John Akii-Bua (400 m haies) et le Kenyan Kip Keino (3000 m steeple).
Les Soviétiques restent les poids lourds du sport mondial (50 titres), à l'image de l'haltérophile Vassili Alexeïev. Ils tournent une page de l'histoire du basket-ball en privant pour la première fois les Américains de la médaille d'or, à la dernière seconde d'une finale controversée.
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