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La CAN désignera les qualifiés de la Coupe du monde

(18 janvier 2002)

A partir de 2006, la Coupe d’Afrique des nations servira d’épreuve éliminatoire à la Coupe du monde. Les demi-finalistes seront qualifiés. Rien n’est encore bien précis pour la désignation de la cinquième équipe, voire à plus longue échéance d’une sixième. L’Assemblée générale de la CAF (Confédération africaine de football), selon le vœu du comité exécutif, a approuvé ce changement radical dont on ne mesure pas encore totalement les conséquences.


Joseph Blatter (à gauche) © P Tharreau RFI

De l'un de nos envoyés spéciaux à Bamako

L’idée était en l’air depuis plusieurs années, suggérée par les dirigeants de la CAF, mais refusée par la FIFA. En 2000, Joseph Blatter l’avait reprise à son compte, mais cette fois, c’est la CAF qui avait demandé un délai d’application, le temps de la faire approuver par les représentants des associations nationales. Devant l’exode massif des meilleurs talents du continent, devant les réticences quand ce n’étaient pas les interdictions des clubs professionnels, on savait que le système ne pourrait perdurer. Car, tous les quatre ans, les équipes africaines disputaient, en même temps, les éliminatoires de la CAN et celles de la Coupe du monde, soit entre quatorze et seize matches en douze mois. La pression des équipes européennes était devenue si forte, qu’on allait tout droit à une forme d’impasse, pénalisant les joueurs et les sélections africaines.

Pour autant, la décision prise ne fait pas l’unanimité. Elle prive les fédérations d’une partie de leurs ressources financières ; elle risque de diviser plus que jamais l’Afrique en deux mondes – vingt à vingt-deux pays qui constitueront l’élite et tous les autres condamnés à vivoter loin des grandes compétitions. Parmi les difficultés à gommer, le fait que la qualification des représentants africains ne se fera que bien après le tirage au sort qui, traditionnellement, est effectué début décembre, et le court délai entre la Coupe d’Afrique et le rendez-vous mondial qui obligera à improviser au dernier moment des matches de préparation avec les équipes non-africaines.

Désormais la grande Coupe d’Afrique des nations aura lieu tous les quatre ans lorsqu’elle coïncidera avec la Coupe du monde. L’édition intermédiaire aura probablement moins d’éclat. L’une sera hyper-médiatisée et rapportera beaucoup d’argent à la CAF. L’autre sûrement un peu moins. Suggérons que cette dernière soit l’opportunité ,pour chaque équipe, de tester ses joueurs locaux et de ne plus retenir que des joueurs expatriés. La réforme est adoptée. On verra à l’usage.

Gérard Dreyfus

A noter encore: pas de bouleversements majeurs au sein du comité exécutif de la CAF. Le Sénégalais Mawade Wade, le Togolais Seyi Memene, le Congolais Sylvestre Mbongo ont été reconduits à leurs postes. Le Sud-Africain Molefi Oliphant et le Nigérian Amos Adamu remplacent respectivement le Zimbabwéen Leo Mugabe et l’Ivoirien Ousseynou Dieng.