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Bamako

Avec une superficie de 267 km² et une population de plus d'un million d'habitants, Bamako, la capitale du Mali, est aujourd'hui une ville moderne dont l'essor a été favorisé par son site et sa situation géographique privilégiée.

Carte: Nathalie Guillemot

Fondée vraisemblablement vers 1640 (deux avant la conquête du Soudan par les Français) la ville doit son nom au premier homme qui occupe le site, un chasseur appelé Bamba Sanogo. On considère aujourd'hui que les Niaré seraient les véritables fondateurs du petit village qui supplanta le campement de chasse. Au carrefour des routes du nord, du sud et de l'ouest, le petit village a prospéré tout le long du Moyen-Age.

Mais plus que la géographie, c'est de l'histoire que procède le rôle prééminent de Bamako. A la faveur de la colonisation, le petit village bambara devient la cité de Bamako. En quelques années, les Français changent l'aspect de la ville, l'espace bamakois est organisé, des quartiers européens surgissent avec des maisons d'une architecture nouvelle. Un centre administratif est créé. La colline de Koulouba abrite le palais du Gouverneur, les services de l'administration coloniale, la résidence des cadres, les hôtels du Secrétariat général, etc... la colline du Point G devient une cité purement médicale. L'électrification et l'adduction d'eau donnent à la ville une allure nouvelle. Les quartiers africains se multiplient. Le 17 octobre 1899, Bamako devient chef-lieu du Haut Sénégal-Niger. Le 20 décembre 1918 la ville devient une commune mixte administrée par un administrateur-maire. Deux ans plus tard, en décembre 1920 elle devient la capitale du Soudan Français.

En 1960, Bamako devient la capitale du Mali. Grâce à ses nouvelles fonctions (politique, administrative, commerciale et culturelle) la ville se développe rapidement. La population passe de 100 000 habitants en 1960, à 400 000 en 1976, 660 000 en 1987 et plus d'un million en 1997. La ville compte actuellement 60 quartiers partagés entre 6 communes qui compose un district administratif.

Le stade du 26 mars abritera notamment le match d'ouverture et la finale de la CAN.

Stades :

Stade du 26 mars : ce stade de 50 000 places abritera le match d'ouverture, la finale et les matches de la poule du Mali.

Stade Modibo Keita : deuxième stade de compétition, il offre 25 000 places et a été entièrement refait.

Le stade Mamadou Konaté et le stade de Hérémakono feront office de terrains d'entraînement.

A voir à Bamako:
A visiter : le Musée national, construit entre 1979 et 1982, complexe en banco stabilisé qui incarne la tradition malienne. Les archives nationales regorgent de documents qui témoignent de phases successives de l'histoire du Mali. La Maison des artisans retient l'attention de tous les visiteurs de passage et des amateurs de bijouterie et d'artisanat. Bamako dispose également d'un parc biologique comprenant un parc zoologique de 17 ha et d'un jardin botanique de 20 ha. Il existe également de nombreuses curiosités comme le champ de bataille de Woyowayanko où se sont affrontées les troupes samoriennes et françaises, les tombes des guerriers de Soundiata, les monts mandingues, les gisements préhistoriques de Magnambougou.

Page réalisée avec la collaboration du journal L'essor