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Egypte




Refaire le coup de Ouagadougou


Tenants du triple record de participations, de victoires et de présences consécutives à une phase finale, les Pharaons demeurent avant chaque édition une énigme. Si l'Egypte possède les deux meilleurs clubs du continent, le Ahly et le Zamalek, elle n'est jamais parvenue à confirmer cette domination au niveau de l'équipe nationale.

Jusqu'en 1998 on a même cru que l'équipe était incapable d'aller s'imposer à l'extérieur. Et puis il y eu le sacre un peu inattendu de Ouagadougou dû en grande partie au talent de buteur d'Hossam Hassan. Pourtant depuis 1990, l'Egypte a toujours raté le coche de la qualification pour une Coupe du monde. On a pu penser que l'absence de joueurs évoluant dans les grands clubs européens constituait un handicap pour les riverains du Nil. Or de plus en plus de joueurs Egyptiens ont imité leurs camarades du sud-Sahara. Il y a donc autre chose. Peut-être un schéma tactique figé qui n'a guère permis à l'équipe d'évoluer. En fait une sorte de retenue inexplicable dans les grands rendez-vous pour le football le plus européen du continent. Quelque chose comme la peur de mal faire qui inhiberait un collectif pourtant très aguerri à la haute compétition.

Les Egyptiens viennent-ils avec la volonté leur contre-performance des éliminatoires de la Coupe du monde, ou bien nourrissent-ils encore le complexe qui les a fait échouer contre le Sénégal ? De la réponse à cette alternative dépend la qualité de leur prestation lors de leur 18e apparition dans une phase finale.

Gérard Dreyfus