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Mali




Prime à l'organisateur

On n'organise pas une Coupe d'Afrique des nations pour la gagner. Le refrain est connu. Mais le public et les dirigeants du pays organisateur ne chantent pas la même chanson. Pour eux il est tout aussi important de réussir le pari de l'organisation que le parcours de l'équipe nationale. On sait que de sa prestation dépend en partie l'image que laisse une CAN.

Les Maliens sont parfaitement conscients de la difficulté de la tâche qui les attend. D'autant plus convaincus que leur équipe ne les a guère rassurés avant le coup d'envoi de la compétition. Au point qu'ils ont dû se résoudre au tout dernier moment, après une série de contre-performances au cours des huit dernières années, à aller chercher à la hâte le technicien franco-polonais Henri Kasperczak pour remettre de l'ordre dans la maison.

Une opération-commando qui avait réussi aux Burkinabé en 1998, mais dont le résultat n'est jamais garanti. La pression sera énorme. Le public sera exigeant, réclamant tout à la fois de la qualité de jeu et des résultats. Et comme c'est toujours le cas, les procureurs auront fourbi leurs armes depuis longtemps.

Les Maliens savent ce qui les attend. Ils n'ont qu'à se souvenir du mauvais tour qu'ils avaient joué aux Tunisiens en 1994, en barrant au pays organisateur la route des quarts de finale. Leur poule est équilibrée, difficile, semée d'embûches avec trois équipes animées d'ambitions au moins aussi légitimes que les leurs, entre un seigneur nigérian qui doit rassurer, un déplumé algérien avide de retrouver des ailes, et un gros matou libérien qui sortira ses derniers coups de griffes. Les Aigles maliens auront fort à faire pour redescendre sur terre.

Gérard Dreyfus