Segou
Dès le début
du XVIIIe siècle, Mamari Coulibaly, alias Biton,
fonde autour de Ségou-Koro un État sur la
base d'une fédération d'associations politico-militaires
: les tons. Il détache définitivement son
royaume de la tutelle des grands empires noirs de la savane
: le Ghana, le Mali, le Songhoi. Le royaume bambara de
Ségou est rapidement devenu une puissance redoutable
avec un modèle d'organisation politico-sociale
qui aura rayonné en Afrique occidentale.
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Carte: Nathalie
Guillemot |
Le 10 mars 1861, le djihad
oumarien (El Hadj Oumar Tall) s'empare de Ségou
qui connaîtra ensuite 70 ans de domination coloniale
avec l'entrée dans la ville de la colonne du lieutenant
colonel Archinard le 6 avril 1890. Avec plus de 100 000
habitants, Ségou (240 km de la capitale) est la
deuxième ville du Mali. La cité connaît
depuis quelques années une certaine léthargie
en dépit d'un potentiel économique exceptionnel.
Stades :
Un stade de compétition de football de 15 000 places
a été construit pour la CAN 2002. Le stade
municipal de la cité a été réaménagé
pour servir de premier stade d'entraînement. Le
terrain du lycée Abdoul Karim Camara, dit Cabral,
de Ségou sera le second stade d'entraînement.
A voir à Segou
:
- Sekoro ou Ségou-Koro à 10 km de Ségou,
village de Bambougou N'dji, tombe de Dah Monzon Diarra
sur l'axe Ségou-Markala
- monument en bronze du colonel Archinard, le conquérant
français de Ségou
- cimetière des soldats français tombés
à Ségou
- barrage hydro- électrique de Markala (35 km de
Ségou)
- musée villageois de Dioforongo où les
vêtements et armes du vaillant guerrier Bakaridjan
Koné sont conservés.
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réalisée avec la collaboration du journal
L'essor