Petits
échos et derniers potins
2 février
2002
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Le King Weah
a offert son dernier maillot à un gamin émerveillé
© Patrice Tharreau |
De notre correspondant à
Bamako
La caméra volée
et...retrouvée
Un journaliste français s'est fait dérober
sa caméra dans le hall d'un hôtel bamakois. Branle-bas
de combat. Comme une traînée de poudre, la nouvelle
fait le tour de la ville. La police déclenche une enquête.
Trois jours après, la caméra est retrouvée.
Elle est rendue à son propriétaire en ces termes:
«Voilà votre caméra. La personne qui
l'a empruntée a omis de vous la rendre. C'est un oubli
regrettable». Bref, l'honneur est sauf.
Bagarre entre journalistes
maliens et nigérians
Match Mali-Nigeria.
Dans la tribune de la presse, un bruit retentit, suivi d'un
brouhaha. Agitation et confusion. Que se passe-t-il ? C'est
un pugilat. uppercut par ci, crochet par là, journalistes
maliens et nigérians échangent quelques coups.
Raison de la bagarre ? Rien que des problèmes de places
pour avoir la meilleure vue sur le stade.
Le dernier maillot de George
Weah
Fin du match Liberia-Nigeria
à Mopti. Le Libérien George Weah, les yeux embués,
confirme qu'il jette l'éponge. Un gamin, fan de la
star libérienne, pleure à chaudes larmes. Le
King Weah ouvre son sac, en sort son dernier maillot et l'offre
au môme, qui n'en croit pas ses yeux. Sur les visages
de tous ceux qui assistent à la scène, la même
marque d'émotion.
Prostituées de tous
les pays, unissez-vous
Les prostituées
de la sous-région ont pris d'assaut le Mali à
l'ocasion de la CAN. Leur lieu de pérdilection, les
hôtels qui hébergent tout le beau monde venu
pour l'événement. Malgré la vigilance
des forces de sécurité, certaines arrivent à
pénétrer les halls d'hôtel. Certains joueurs,
et non des moindres, auraient essayer de s'attacher les services
de ces belles de nuit. Certains avec succès. des Noms?
Ce serait cruel.
Unissez-vous...avec précaution
Parmi les campagnes lancées à l'occasion
de la CAN, il y a celle contre la propagation du sida. Marches,
posters génats et autres spots publicitaires conseillant
vivement le port du préservatif. Visiblement, ladite
campagne a porté ses fruits. Du moins dans certains
hôtels de la capitale malienne. Témoignage d'un
hôtelier: «Avant la CAN, ce sont surtout des
mouchoirs en papier qu'on retrouvait au saut du lit dans les
poubelles des chambres. Aujourd'hui, elles sont bourrées
de préservatifs usagés».
Champagne (mauvaise) surprise
La CAN est toujours
l'occasion de faire de bonnes affaires. Hélas! L'arnaque
est souvent au rendez-vous. Ainsi, le propriétaire
d'un maquis huppé de la capitale l'a appris à
ses dépens. Une camionnette se gare devant son maquis.
Dix caisses de champagne lui sont proposées à
un prix très intéressant. Marché conclu.
Le soir, un client demande une bouteille pour une grande tablée.
Le bouchon saute. Le Champagne coule à flot dans la
première flûte. Surprise, le liquide n'est guère
mousseux. C'est...de l'eau.
Les supporters ivoiriens pas
très fair play
Des membres de la délégation ivoirienne
et certainsde leurs supporters ont visiblement mal digéré
l'élimination des Elephants. Selon l'Agence malienne
de presse (AMAP), ils ont commis d'importants dégâts
dans les villas qu'ils occupaient à Sikasso, au sud
de Bamako, de même que dans le Village CAN de la capitale
malienne. Citation: « Des portes ont été
éventrées, les équipements des toilettes
dans la plupart des villas concernées sont hors d'usage.
Sièges arrachés, têtes de robinet brisées,
etc.». C'est ce qu'on appelle savoir perdre avec
panache. Des responsables de la Confédération
africaine de football (CAF) ont été pris à
témoin par les autorités maliennes.
Le diatiguyia soumis à
rude épreuve
La touche malienne de la CAN est, bien sûr, le diatiguyia,
la désormais célèbre hospitalité
malienne. Equipes parrainées par les communes de Bamako,
supporters étrangers gratuitement logés, nourris,
bref, tous les hôtes chouchoutés. Mais les Sud-africains
se sont montrés très méfiants. Ils ont
refusé de faire honneur aux mets qui leur étaient
proposés. Ils pensaient dans un premier temps à
une possibilité d'empoisonnement. Raté. Au Mali,
on règle autrement le problème des adversaires.
A la régulière.
Serge Daniel
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