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21 décembre 2001

Un nouvel épisode dans le bras de fer qui oppose les clubs européens aux équipes nationales qui vont disputer la CAN 2002: Lille vient de placer trois de ses joueurs africains sur la liste des transferts d'hiver.

S. Bassir sous le maillot de l'équipe du Maroc
© AFP

A l'heure où s'ouvre le grand marché d'hiver en Europe, celui des transferts de joueurs, les différents clubs ont préparé leurs listes, plus particulièrement celle des joueurs qu'ils sont disposés à laisser partir. Curieusement on y retrouve les noms de quelques joueurs qui ont fait connaître leur détermination à jouer la CAN 2002. Ainsi, le club de Lille, outre le Sénégalais Sylvain N'Diaye, a fait savoir que les deux Marocains Abdelilah Fahmi, en place depuis quatre ans, et Salaheddine Bassir, arrivé en début de saison, étaient susceptibles d'être transférés. D'autres joueurs sont dans le même cas.

Les règlements sont clairs : «un club doit mettre le joueur à disposition de l'association nationale dont il est ressortissant si celle-ci l'a sélectionné pour l'une de ses équipes représentatives» (chapitre 13, article 36 du statut des joueurs). La Fifa précise que pour la CAN ou toute autre épreuve équivalente, le joueur retenu doit être mis à disposition quatorze jours avant le premier match du tournoi. Donc pour cette édition, le 5 janvier. Il est stipulé que le club concerné n'a droit à aucune indemnité financière.

Autre règle importante : le joueur est en principe tenu de répondre positivement à une convocation. Si tel n'est pas le cas, il lui est interdit de disputer la moindre rencontre avec son club pendant la durée de la compétition. Tout manquement du club à ses obligations peut entraîner amende, blâme ou suspension. Si le joueur porte les couleurs de son club pendant la période où il aurait dû être avec son équipe nationale, tous les points marqués par le club sont annulés.

Entre la loi et la pratique, il y a une marge. C'est peut-être la raison pour laquelle certains joueurs pris entre le marteau et l'enclume, sachant que leurs clubs n'acceptent pas de les libérer de gaîté de cœur, prennent parfois les devants en annonçant qu'ils refusent la sélection et que le ton s'envenime entre le joueur et l'entraîneur de l'équipe nationale. D'autres invoquent une soudaine fatigue, une lassitude, une douleur persistante, une blessure, pour ne pas répondre favorablement. En résumé, la Fifa est du côté des sélections nationales, les clubs sont contre lorsque les compétitions se chevauchent. C'est un rapport de force dans lequel le joueur est souvent instrumentalisé.

Gérard Dreyfus