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Mali-Cameroun : sursis pour Schaeffer,
sanction confirmée pour N'kono
9 février 2002

N'kono «maîtrisé par la police et menotté», Schaeffer proteste. © AFP

De notre correspondant à Bamako

L'affaire rebondit comme une balle de football. On se souvient qu'avant le match du Cameroun contre le Mali, Thomas N'kono, l'entraîneur des gardiens de buts camerounais a passé un sale quart d'heure avec la police malienne. La raison ? Il avait tenté de pénétrer sur le stade avant le match. «Il avait un gri-gri en main» ont témoigné plusieurs personnes. Alors, sans ménagement, il a été menotté et quelque peu malmené.

La Confédération africaine de football s'est réunie vendredi soir pour examiner l'affaire et passer le dossier au peigne fin. La sanction tombe : suspension pour un an de toutes les activités et les compétitions de la CAF pour Thomas N'kono, et interdiction pour l'entraîneur allemand du Cameroun Winfried Schaeffer de s'asseoir sur le banc de touche et d'accéder aux vestiaires pour le match de la finale prévu dimanche entre le Cameroun et le Sénégal.

Cette peine infligée à l'entraîneur camerounais a été finalement, samedi, après appel déposé par les Camerounais, ramenée par la CAF à un sursis. L'entraîneur aux lunettes pourra donc assister au match.

N'kono sera-t-il présent à la Coupe du monde ?

Pour la Confédération, N'kono a voulu accéder à l'aire du jeu avant l'heure prévue sans accréditation, «ce qui est strictement interdit». Par dessus le marché, celui qu'on surnomme «l'araignée noire» s'est «permis d'agresser les policiers et d'entrer par force». Très descriptif, le communiqué de la CAF poursuit: «maîtrisé par la police et menotté», N'kono n'a dû son salut qu'à l'intervention «énergique et efficace» des officiels, alors que la police se proposait de l'emmener dans leurs locaux et de le traduire en justice pour «agression d'agents de forces de l'ordre dans l'exercice de leurs fonctions».

On se souvient également qu'à la fin du match, dans les vestiaires, alors que le chef de l'Etat malien Alpha Oumar Konaré congratulait les Lions Indomptables, N'kono s'est plaint à lui en des termes «corrects mais fermes» selon lui, «en des termes peu diplomatiques» selon d'autres sources. En tout cas, la suite du communiqué de la CAF donne un éclairage sur cet épisode. «Après tout cela, affirme le texte, N'kono s'est permis de proférer des propos incorrects et inconvenants à l'encontre des officiels, et a remis cela après le match par un comportement outrageux et provoquant à l'égard des officiels et des autorités». Injures aussi, selon la CAF, de la part de l'entraîneur allemand à l'encontre du commissaire du match et du 1er arbitre assistant.

Pour l'heure, on en est là. Winfried Schaeffer a obtenu le sursis pour sa peine. En revanche, suspension d'un an maintenue pour Thomas N'kono de toutes les activités et les compétions de la CAF. Selon les termes du communiqué, cela ne devrait pas l'empêcher d'être présent lors de la prochaine Coupe du monde.

Serge Daniel