Kabala,
l'aire des Aigles
3 février
2002
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Les footballeurs
sont les premiers à profiter du centre
de Kabala. Ici, Adama Coulibaly, alias «police»,
lors d'un entraînement nocturne
© Mamadou Kaloga
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De l'un de nos envoyés
spéciaux à Bamako
Les bons résultats enregistrés
par les Aigles du Mali dans cette 23ème CAN doivent
aussi beaucoup aux conditions optimales offertes au staff
technique et aux joueurs pour leur regroupement. Inauguré
il y a quelques mois, le Centre d'entraînement pour
sportifs d'élite de Kabala, situé à une
vingtaine de kilomètres de Bamako, constitue un formidable
atout pour le football malien et, à plus long terme,
pour le sport malien tout entier.
«Le centre occupe aujourd'hui
une surface de dix hectares, explique son animatrice Aminata
Sangaré. Mais une extension à trente hectares
est prévue. Dans sa configuration actuelle, il est
constitué de quatre bâtiments, un hébergement
de 33 lits, une buanderie, un restaurant-salle de détente
et un centre médico-administratif. Et, bien sûr,
d'un terrain d'entraînement gazonné».
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Djibril Sidibe
© Mamadou Kaloga |
D'autres disciplines en profiteront
bientôt
Cela n'a pas été
un mince exploit que d'offrir aux Aigles ce terrain aux normes
internationales, dont la pelouse bien verte tranche avec la
sécheresse du paysage et sur laquelle l'entraîneur
polonais des Aigles Henri Kasperzcak dirige quotidiennement
les entraînements. «Les footballeurs sont les
premiers à profiter du centre, souligne Aminata
Sangaré, mais d'autres disciplines comme le basket-ball,
le handball, l'athlétisme ou le tennis en profiteront
bientôt, elles aussi. Il faut simplement le temps d'adapter
les structures».
La promotion du sport au Mali
a son prix : le gouvernement malien a investi un milliard
CFA dans ce centre pour sportifs d'élite de Kabala.
Mais il est déjà très populaire. Tous
les supporters maliens en connaissent le chemin par cur.
Frédéric
Gassmann
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