Feuille
de match
Stade
: Barema-Bogoum (Mopti)
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Samedi 8 février 2002
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Match
n° 31
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Specteurs: 15 000
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Arbitre:
Abdelhakim Shelmani (Lby)
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Commentaire:
Olivier
Chermann et Jean-François Péres
Technicien: Manu Pochez |
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Buts
Yakubu Ayegbeni
28ème minute
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Avertissements:
Mali: Djibril Sidibe
(34)
Nigeria: Joseph Yobo
(38), Wilson Oruma (59), Karibe Ojigwe (74)
Composition des équipes:
Mali : Mahamadou Sidibe
(puis Karamoko Keita, 30ème) - Adama Diakite,
Samba Diawara, Adama Coulibaly, Fousseini Diawara - Mahamadou
Diarra, Djibril Sidibe, Soumaïla Coulibaly (cap)
(puis Mahamadou Dissa, 46ème), Seydou Keita
- Bassala Toure, Mamadou Bagayoko (puis Cheikh Oumar
Dabo, 79ème). Entr. Henri Kasperczak
Nigéria : Murphy
Akanji - Joseph Yobo, Eric Ejiofor, Justice Christopher,
Karibe Ojigwe - Wilson Oruma (puis George Finidi, 89ème),
Garba Lawal, Sunday Oliseh (cap), Victor Ikpeba - Yakubu
Ayegbeni, Tijani Babangida (puis Nwankwo Kanu, 74ème).
Entr. Shuaibu Amodu
La physionomie de la rencontre
: Le match de classement pour la troisième
place n'a pas failli à la tradition. Une partie
sans rythme avec deux formations qui avaient joué
quarante-huit heures auparavant les demi-finales, cimetière
de leurs illusions. Le Nigeria est sorti vainqueur de
ce face-à-face disputé sous la chaleur et
qui, d'un bout à l'autre, a manqué de rythme,
comme on s'y attendait. Les attaques, peu nombreuses,
du Nigeria ont été plus percutantes que
celles des jeunes Maliens, visiblement au bout du rouleau
et qui, par manque de lucidité, ont raté
quelques bonnes occasions de revenir au score, voire de
remporter le match. L'unique but de la rencontre a été
inscrit par un des nombreux remplaçants alignés
par Shuaibu Amodu, Yakubu Ayegbeni, attaquant du Maccabi
Haïfa. Un joueur qui devait sans doute penser à
gagner ses galons pour intégrer la sélection
nigériane qui jouera la Coupe du Monde. De toute
évidence, ce match pour la troisième place
n'a pas sa raison d'être. La CAF s'honorerait en
le supprimant du programme et en décernant deux
médailles de bronze aux demi-finalistes. La désillusion
des Maliens ne peut être que plus forte de se retirer
sur deux échecs, eux qui resteront la révélation
du tournoi. Scénario presque identique à
celui qu'ils avaient connu en 1994.