Légende de la CAN

De 1957 à 2000

Programme
4par jour
4
par groupe

Tous les matchs
4Résultats/classements
4
Qualifications

Les équipes
4
Afrique du Sud
4
Algérie
4
Burkina Faso
4
Cameroun
4
Congo démocratique
4
Côte d'Ivoire
4
Egypte
4
Ghana
4
Liberia
4
Mali
4
Maroc
4
Nigeria
4
Sénégal
4
Togo
4
Tunisie
4
Zambie

Les villes hôtes
4
Bamako
4
Sikasso
4
Ségou
4
Mopti
4
Kayes

Le saviez-vous?

RFI à la CAN 2002

Nos articles archivés

Les liens
4mali2002.org
4
cafonline.com
4
autres liens

Nous écrire


accueil rfi



Feuille de match

Stade: stade du 26 mars (Bamako)
Dimanche 10 février 2002
Match n° 32
60 000 spectateurs
Arbitre: Gamal Al Ghandour (Egy)
Commentaire: Frédéric Gassmann et Philippe Zickgraf
Consultant: Joseph-Antoine Bell
Technicien:
Médard Chablaoui

Cameroun - Sénégal
0 - 0 (3 tirs aux buts à 2)

Avertissements:

Cameroun : Foe Marc Vivien (23), Tchato Mbiaye Bill (59), Eto’o Fils Samuel (60)

Sénégal: Camara Henri (87), Diouf El Hadji (90), Coly Ferdinand (94)

Composition des équipes

Cameroun: Alioum Boukar - Tchato Mbiaye Bill, Wome Nlend Pierre, Song Rigobert (cap), Kalla Mkongo Raymond - Njitap Fotso Geremi, Etame Mayer Lauren, Foe Marc Vivien, Olembe Salomon - Eto’o Fils Samuel, Ndiefi Sielenu Pius (puis Patrick Suffo, 104ème). Entraîneur : Winfried Schaffer (Allemagne)

Sénégal: Sylva T. Mario - Daf Omar, Cisse Aliou (cap), Diatta Lamine, Coly Ferdinand - Camara Henri (puis Souleymane Camara, 106ème), Diouf El H. Ousseynou - Fadiga Khalilou, Diao Salif Alassani, Diop Pape Bouba (puis Amdy Faye, 91ème), Ndiaye A. Makhtar (puis Moussa Ndiaye, 46ème), Entraîneur : Bruno Metsu (France)

La physionomie de la rencontre : Comment mieux qualifier cette finale qu'en disant qu'elle aura été haletante de bout en bout, jusqu'au dernier tir au but manqué par le capitaine sénégalais Aliou Cisse. On aurait pu jouer une heure de plus que personne ne serait parvenu à marquer un but. En raison du marquage impitoyable des défenseurs, parfaitement illustré par la monstrueuse partie de «Rambo» Song qui n'a jamais lâché d'une semelle El Hadji Diouf. Mais le grand bonhomme de cette finale aura été le gardien Toni Sylva qui a toujours mis la main ou le pied quand on croyait l'occasion immanquable pour les attaquants camerounais. Au total un match explosif, surtout en première période, dominé au cours du premier quart d'heure par les Sénégalais, équilibré par la suite, avec des périodes de domination camerounaise, essentiellement au cours de la deuxième mi-temps. Parsonne n'a mérité plus que l'autre la victoire. Le Lionceau sénégalais est devenu Lion. Mais le Roi Lion demeure l' Indomptable.

Les déclarations après le match:

Bruno Metsu : «Les Camerounais sont champions d'Afrique, je suis content pour eux, le Sénégal n'a pas démérité, mais j'aurais souhaité être à la place de mon adversaire du jour. Nous allons poursuivre le travail entamé pour les échéances futures».

Raymond Kalla :
«Nous avons joué un match difficile contre une équipe très difficile à manoeuvrer mais, puisque notre génération joue ensemble depuis pratiquement quatre Coupes des nations, nous nous retrouvons même quand nous sommes en difficulté. Nous sommes heureux d'être deux fois champions d'affilée. Nous avons montré que nous sommes vraiment les rois de la forêt».

Rigobert Song : «Je suis un capitaine heureux, car c'est la deuxième fois que je remporte une Coupe d'Afrique en tant que capitaine de l'équipe. J'espère que cette ambiance va se poursuivre pour nous jusqu'au Mondial».

Salomon Olembe : «C'est une compétition de très haut niveau où toutes les équipes se valent. La finale a été difficile, face à un adversaire très discipliné tactiquement et techniquement au point. Cette équipe du Sénégal méritait autant que nous de remporter cette coupe. Mais il faut reconnaître que nous méritions de gagner avant les tirs au but».

Alpha Oumar Konaré (président du Mali): «C'est une très belle finale, on a vu deux grandes équipes, on a également vu du beau football. On l'oublie souvent, mais cette coupe est la première du nouveau siècle et du nouveau millénaire. C'est bien qu'elle commence sous de bons auspices».

(Avec AFP)