Légende de la CAN

De 1957 à 2000

Programme
4par jour
4
par groupe

Tous les matchs
4Résultats/classements
4
Qualifications

Les équipes
4
Afrique du Sud
4
Algérie
4
Burkina Faso
4
Cameroun
4
Congo démocratique
4
Côte d'Ivoire
4
Egypte
4
Ghana
4
Liberia
4
Mali
4
Maroc
4
Nigeria
4
Sénégal
4
Togo
4
Tunisie
4
Zambie

Les villes hôtes
4
Bamako
4
Sikasso
4
Ségou
4
Mopti
4
Kayes

Le saviez-vous?

RFI à la CAN 2002

Nos articles archivés

Les liens
4mali2002.org
4
cafonline.com
4
autres liens

Nous écrire


accueil rfi




Le Nigeria joue vieux
(21 janvier 2002)

L'Algérien Rafik Saïfi (maillot blanc) et le Nigérian Taribo West.
ŠAFP

De l’un de nos envoyés spéciaux à Bamako

On attendait avec beaucoup d'intérêt de découvrir, à Bamako, le nouveau visage des Super Eagles du Nigeria . S'il faut se garder de tirer trop d'enseignements après la première étape, on a néanmoins constaté que les Algériens n'ont jamais subi la loi de leurs rivaux, imposant leur jeu mieux organisé autour de Billel Dziri, Rafik Saïfi très entreprenant, sans doute le plus dangereux dans la bande de Rabah Madjer.

Les Nigérians ont, certes, été applaudis par un public attiré par les Okocha, Oliseh, West, puis Kanu en deuxième période, des joueurs dont ils suivent régulièrement la carrière à l'étranger. Les Nigérians ont semblé un peu lents, moins efficaces dans l'organisation de leur milieu de terrain composé d'un Finidi un peu vieillissant, Okocha, pas complètement en jambes, Oliseh moins judicieux qu'à l'accoutumée dans ses passes, lui le régulateur de l'équipe et, sur le côté droit, Julius Aghahowa dans un rôle un peu différent de milieu offensif, alors qu'on le connaissait surtout comme un attaquant de pointe.

Gaouaoui n'esquisse même pas un geste

Une équipe qui a manqué de tranchant, rarement capable d'accélérations, surtout dans l'attente d'un exploit individuel, d'Okocha, d'Agali ou d'Ayiegbeni. L'unique but de la rencontre, qui a suivi une belle tentative de Rafik Saïfi, est intervenu à la quarantième minute. Sur le côté droit, Julius Aghahowa hérite d'un bon ballon à environ trente-cinq mètres de la ligne de but algérienne, il prend sur leur droite les deux défenseurs qui tentent de lui faire barrage et tire, côté fermé, dans le but. Lounès Gaouaoui n'esquisse même pas un geste.

ŠPatrice Tharreau

Entré en deuxième période à la place de Victor Agali, le grand Nwankwo Kanu a, par instants, fait admirer son adresse balle au pied, ses accélérations, même s'il donne toujours l'impression de lenteur. Les Nigérians n'ont pas été rayonnants, sans doute en grande partie compte tenu de la qualité de leurs adversaires qu'on n'attendait pas à un tel niveau cette année. Ils ont joué au ralenti, comme des vétérans, constamment à la recherche d'un bon tempo. Répétons-le, il ne s'agissait que de leur première sortie. Et la conquête du titre passe par une bonne gestion de chaque match. Bref, on ne les a pas sentis encore pleinement dans le coup.


Voir la feuille de match

 

GD